elessar36

Vue sur la pop culture

Vendredi 5 août 2011 à 14:54

Un mois sous la pluie. C'est tout ce dont je me souviens!

Les séries télés


http://2.bp.blogspot.com/-OL9bMGWhy0w/TcL-Qz47KJI/AAAAAAAAAZA/tlm_bmQk6H8/s1600/doctor-who-logo1.jpg
http://2.bp.blogspot.com/-OL9bMGWhy0w/TcL-Qz47KJI/AAAAAAAAAZA/tlm_bmQk6H8/s1600/doctor-who-logo1.jpg

J'ai décroché de Wilfred sans trop savoir pourquoi. Surement trop de temps libre. Oui, c'est paradoxal, mais avec les vacances, on a plutôt tendance à regarder des épisodes à la suite et attendre une semaine nous fait perdre le fil. J'ai plutôt consacré mon temps à regarder Doctor Who. Une très bonne découverte, je regrette ne pas m'y mettre mis plus tôt. Après la première saison qui nous introduit l'univers comme si la série venait de débuter (alors que le Docteur existe depuis très, très longtemps), je suis actuellement à la saison 2. Au début, difficile de s'y faire au changement d'acteur, mais on m'a dit que Tennant était un Docteur formidable et plus le temps passe et plus je suis d'accord. Avec ses effets spéciaux kitchs, c'était facile de ne pas prendre l série trop au sérieux. Mélant humour, questions philosophiques intéressantes et un rythme entrainant, c'est parfait pour passer un bon moment. Et c'est ma première série anglaise. Enfin je crois...

Sinon, la saison 4 d'Eureka a repris et avec elle est arrivé Felicia Day, un véritable rayon de soleil. Son personnage dans la série est hilarant, touchant. Un vrai atout pour cette saison qui est qualitativement, la meilleure de la série, selon moi. Et dans l'actualité de Felicia Day, petit mot pour annoncer le début de la saison 5 de The Guild, web-série que pas grand monde connait chez nous, mais qui est je crois, la numéro 1 aux US (à vérifier), en tout cas, elle s'est fait un nom et est très populaire.

http://scifimafia.com/wp-content/uploads/2010/08/eureka-feliciaday-stanlee-WIDE.jpg
http://scifimafia.com/wp-content/uploads/2010/08/eureka-feliciaday-stanlee-WIDE.jpg
Felicia Day et Stan Lee, en guest dans Eureka! Geekasme.


Le cinéma

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/51b19e8.jpg
http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/51b19e8.jpg
La carte qui changea ma vie... presque.

Ha là, ça a bien bougé! Entre le dernier Harry Potter, Transformers 3, Beginners et hier Super 8, je profite de mon pass à fond. C'est toujours plus sympa d'aller au ciné accompagné, mais finalement, à la maison je regarde mes films tout seul, donc c'est juste le cadre qui change... et le plaisir aussi. L'ambiance de salle est extra parce qu'il y aura toujours une personne qui ne peut contenir ses émotions. Et qui aidera à faire rire les autres. Je me surprend parfois à rire avant ceux assis à côté de moi qui n'ont pas encore compris la blague ou qui ne voient pas venir la chute. Et d'autre fois, c'est moi qui reste perplexe alors que d'autres se marrent. On regarde le même film, mais avec des regards bien différents. Le seul manque, quand on va tout seul, c'est à la sortie où on aime discuter des points positifs et négatifs. Je compense par les forums sur internet, c'est moins fun mais ce n'est pas évident de convaincre les gens d'aller au cinéma, voir des films par curiosité au risque de payer cher une place qui n'en valait pas la peine. J'ai aussi augmenté le nombre de films vu chez moi. Au détriment des séries. On ne peut pas se passionner pour tout au même temps. J'ai pas mal de bons films que j'ai loupé. Comme séances de rattrapage, je préfère  me procurer le DVD, plutôt que d'utiliser d'autres moyens. C'est toujours mieux de s'installer confortablement sur son canapé et regarder le film en qualité convenable sur sa télévision. Bien évidemment, je pourrais éventuellement brancher l'ordi à la télé, ou passer par le lecteur divx de la PS3, mais ce n'est que rarement tentant. considérant que je n'ai pas de salaire, des fois je n'ai pas le choix. Mais entre les quelques DVD que j'achète et les films qui passent à la télévision de temps en temps, c'est déjà pas mal.

Je me suis posé pas mal de questions sur l'utilité de la 3D aussi. Elle sert beaucoup à Transformers 3, vu que c'est le néant scénaristiquement. Visuellement, ça envoie du lourd. La 3D apporte une profondeur plus grande aux décors, notamment dans le vaisseau. et On a des trucs qui nous arrivent dessus, des trucs qu'on pourrait presque toucher, genre un gars en parachute (c'était bizarre, il avait l'air tout petit^^). Bref, quand les films sont tournée pour la 3D, je pense que c'est un atout. Malheureusement, pour l'instant on nous inflige surtout des conversions 3D et là c'est plus que discutable. Le dernier Harry Potter, je crois bien qu'il a été tourné en 2D. Or je l'ai vu en 3D et à part dans une ou deux scènes, les effets sont casi invisibles. Alors oui, la 3D peut être cool, mais utilisée avec parcimonie.

http://3.bp.blogspot.com/_MobHFIFCrG8/S9caKwN-0zI/AAAAAAAAAB8/g6rMpxDOkOU/s1600/lunette3d-640x480.jpg
http://3.bp.blogspot.com/_MobHFIFCrG8/S9caKwN-0zI/AAAAAAAAAB8/g6rMpxDOkOU/s1600/lunette3d-640x480.jpg
Porter des lunettes par dessus des lunettes ce n'est pas facile (si on a un petit nez)!

Le reste

J'ai joué pendant près d'une semaine avec intérêt à Assassin's Creed. Jusqu'à ce que je termine l'histoire en fait. J'aurais pu faire durer encore et encore avec les missions annexes mais je commençais à me lasser. J'ai aussi repris gout à la lecture. Pas seulement dans ma relecture d'Harry Potter, mais aussi dans d'autres bouquins. J'ai débuté Vendetta de R.J.Ellroy, c'est pas facile à lire passé minuit, mais justement, ça a l'air d'être assez recherché. C'est moins facile à lire qu'un Dan Brown quoi. De quoi me triturer un peu les méninges! il faudrait aussi que je reprenne l'Assassin Royal. J'avais débuté avec l'édition France Loisirs, mais ils ont arrêté de les éditer du jour au lendemain, me laissant pantois avec les deux premiers de la série. Je vais devoir me tourner sur une autre édition, et je rachèterai surement ceux que j'ai pour concorder avec.

Mais avant tout ça, je dois trouver un travail. Pour l'instant je passe pour un véritable geek, peu sûr de lui, un peu complexé, qui vit encore chez ses parents et qui essaie malgré de s'intégrer dans la société. Mais tout est en train de changer, je l'espère. et je deviendrai progressivement le héros de ma propre histoire.

Je vais passer sous silence la partie où j'ai failli bousiller la voiture de mon père après seulement 3 heures de conduite...


Vendredi 5 août 2011 à 13:51

Dernière production Bad Robot avec la collaboration de Spielberg, Super 8 intriguait par son teaser spectaculaire. Plus tard, on avait droit à une bande-annonce qui en dévoilait bien plus mais qui gardait tout de même le mystère de l'histoire. Au vu des premières critiques, on retrouvait là l'ambiance des Spielberg d'antan, avec la mise en scène de J.J.Abrams. Bref, il n'en fallait pas plus pour rendre impatient de le voir!

http://collider.com/wp-content/uploads/super-8-movie-poster.jpg
http://collider.com/wp-content/uploads/super-8-movie-poster.jpg

Je n'ai pas trop envie de détailler mes impressions parce que ça risquerait d'influencer votre vision (oui j'ai ce pouvoir :-p) et que Super 8 profite justement de son mystère pour tenir en haleine ses spectateurs. Donc sachez seulement que je suis ressorti satisfait après la séance, que tout n'était pas parfait mais que globalement, j'ai trouvé l'univers et les personnages attachants et suffisamment profonds pour en faire un bon film.

Bien évidemment, avant d'avoir vu Super 8, j'ai été conditionné pour l'aimer. Déjà J.J.Abrams, ou Bad Robot en général, ils crochent leurs spectateurs fidèles en plaçant des références ici et là qui nous familiarisent tout de suite avec l'ambiance. Michael Giacchino, qui s'occupe de la bande originale, a ce son unique qu'on reconnait tout de suite depuis Alias. On y retrouve des partitions semblables à Lost et même du générique de fin de Cloverfield. Et puis il y a la mise en scène. Inventive et dynamique, les jeux de lumières rappellent le dernier Star Trek et Fringe. L'action a gagné en lisibilité dans les films d'Abrams depuis MI:3 et c'est une bonne chose. 

L'influence de Spielberg se ressent dans les personnages. On aura parfois l'impression qu'ils sont en décalage avec ce qui se passe, mais c'est ce qui rend l'aventure si particulière et intéressante. Finalement, tout ce qui se passe approfondira le caractère de chacun et il en ressortira une quête humaine plus qu'un film à mystère. En gros, c'est l'élément qui manquait dans Cloverfield. ça et des explications plus accessibles sur ce qui se passe. J'y revient plus bas. En tout cas, Spielberg semble s'immiscer dans beaucoup de projets en ce moment. Entre le dernier Transformers, les aventures de Tintin avec Peter Jackson, on a l'impression qu'il est prêt à partager son expérience avec réalisateurs du moment. A quand un film Spielberg/Nolan? Quoi qu'il en soit, Super 8 renoue avec nos sentiments de divertissement des années 80, ce qui paradoxalement nous apporte un vent de fraicheur qu'on n'espérait plus.

En ce qui concerne le mystère, il est bien amené, de manière à nous laisser collés à nos sièges pendant un moment. Si on ne comprend pas tout, tout de suite, contrairement à Cloverfield qui profitait du bordel général, ici on préférera nous expliquer clairement de quoi tout ça en retourne. Aucune frustration à la fin de la séance.

Une seule scène m'aura gâché une partie du tableau. Je ne dirai pas laquelle. Elle ne m'empêchera surement pas de revoir le film encore une fois. Elle n'est pas très longue, juste un peu facile.

Verdict

+ L'ambiance générale
+ Un divertissement magistral
+ Les personnages

- Une scène moins juste que le reste du film
- On peut trouvé quelques scènes abusées (même si j'ai adoré perso^^)
- un ou deux acteurs moins convaincants

Mardi 2 août 2011 à 13:22



http://screencrave.frsucrave.netdna-cdn.com/wp-content/uploads/2011/01/beginners-close-up-287.jpg
Il est rare que j'aille au cinéma voir ce genre de films, mais le pass est une invention magnifique et je crois que je ne pourrais plus vivre sans. Surtout depuis juillet où je suis allé au moins 5 fois dans els salles obscures. Pour ce début d'Aout, je suis allé voir ce petit film avec un de mes acteurs préférés, Ewan McGregor. il a joué dans beaucoup de styles différents. ici, c'est l'un de ses rôles les plus sobres.

http://elessar36.cowblog.fr/images/SPoiler.jpg


C'est assez difficile à résumer parce que le film fait des aller-retour dans le temps, il commence avec Oliver qui vide l'appartement de son père, Hal. on apprend que celui-ci a fait son coming-out à l'âge de 75 ans, et qu'il est mort d'un cancer. Oliver, lui, vit seul. il n'a jamais réussi à s'engager. Il fait visiter son appartement à Arthur le chien de son père.

Ses collègues de travail perçoivent sa solitude et l'invitent à une fête déguisée. il est obligé de prendre Arthur parce que le chien aboie dès qu'on le laisse tout seul. il fait la rencontre d'une actrice française qui est de passage à Los Angeles. Elle ne peut pas parler parce qu'elle a une laryngite. Le dialogue est faible et la communication passe surtout par les gestes. ils finissent par se retrouver à l'hôtel mais ne font que dormir ensemble. ils y vont en douceur. C'est comme dans un rêve. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire en les voyant flirter. C'est vraiment bien fait et toujours dans une grande sobriété. On y croit dès le départ. La scène de danse est sublime. Etant assez sensible, j'étais déjà comblé niveau émotions alors que ce n'est que le début.

Oliver repense à sa vie, à sa mère, morte quand il avait 5 ans, et à son père qui après son coming-out a commencé à fréquenter ouvertement les clubs gay et a même fini par trouver un compagnon. Celui-ci est un peu bizarre, toujours sur la défensive, on le sent fragile mentalement et Oliver a du mal à lui faire confiance. Une sorte de rivalité inconsciente nait entre eux parce qu'ils se partagent l'amour de Hal, de manière différente. Oliver est déconcerté de voir son père aussi joyeux, alors qu'il était froid avec sa mère, se contentant un petit bisous avant de partir au boulot. il en veut à son père d'avoir vécu toutes ces années dans le mensonge. on comprendra petit à petit que c'est l'époque dans laquelle il vivait qui l'a obligé à se cacher. Que sa mère était au courant de ses penchants homo, mais on croyait que c'était une maladie mentale curable.

Le temps passe, et la relation qu'il a débuté avec Anna, la fille de la fête, évolue maintenant qu'elle a retrouvé la parole. Ils ont deux vies différentes et tout ne s'emboite pas à merveille. Alors qu'Oliver fait le deuil de son paternel, Anna fait tout pour éviter le sien. Elle ne s'est jamais posée, traversant le monde de tournage en tournage, vivant dans les chambres d'hôtel. Et elle va devoir faire un choix entre sa vie nomade ou vivre chez Oliver.

ils sont clairement amoureux l'un de l'autre, mais quand Anna accepte d'emménager chez Oliver, ils sont gênés, mal à l'aise, quelque chose ne va pas. Anna a du mal avec cette vie dont elle ignore les codes et Oliver ne supporte pas de vivre dans cet oppression. Alors Anna prend le taxi et disparait. C'est peut-êtr ela partie la moins réaliste du film parce qu'on retombe sur les clichés hollywoodiens de la comédie romantique (alors que le film n'en est pas une!). ils s'aiment mais ne peuvent vivre ensemble. Oliver se rend compte qu'il a laissé partir ou ne s'est pas assez engagé dans ses relations passées. il ne veut pas faire la même erreur avec Anna et part à New York la retrouver... sauf qu'elle n'est jamais parti de LA. Un petit coup de téléphone (sur un numéro fixe, donc il aurait du savoir qu'elle n'était pas à New York?) et ils se réconcilient.

Une sorte de trêve se fait entre le compagnon du père et Oliver. ils ne seront jamais meilleurs amis, mais partagent le chagrin de la perte de Hal. Anna revient dans l'appartement et ils lisent ensemble le papier qu'à écrit Hal qu'on voit au début du film. Et c'est le début de leur nouvelle vie. Voilà. L'émotion ne transparait surement pas dans ce texte, mais j'ai passé un moment formidable au cinéma. j'avais les larmes aux yeux et quand je suis sorti de la salle, j'avais envie de sourire tout en étant triste. Je n'ai pas abordé certaines dimensions du film, comme le projet qui tombe  l'eau au boulot d'Oliver, les faits historiques mélés à des photos de familles, le chien qui parfois "prend la parole", etc.

SPOILER


Verdict

+ Film intimiste avec des personnages attachants
+ une histoire familiale riche et pleine d'émotions
+ Les acteurs sont sublimes

- J'aurais aimé mieux connaître les amis d'Oliver
- On n'échappe pas à certains clichés
- La situation familiale d'Anna méritait d'être développée

Le film à aller voir si vous avez envie de ressentir des sentiments qui vous feront chaud au coeur dans une mise en scène sobre et touchante.

Vendredi 29 juillet 2011 à 19:14

Suite à la lecture d'un article sur ce blog:
http://whynot.cowblog.fr/1.html

http://purplegravity.files.wordpress.com/2010/11/intothewild_uk_quad_428x350_to_468x312.jpg
http://purplegravity.files.wordpress.com/2010/11/intothewild_uk_quad_428x350_to_468x312.jpg

J'ai eu envie de voir le film qui trottait depuis un moment dans ma tête. Un ami m'a gracieusement prêté son DVD,  ce qui m'a permis de le regarder de manière confortable, étalé comme une larve sur mon canapé.


http://elessar36.cowblog.fr/images/SPoiler.jpg

Dès le départ, le film brille par sa bande originale et je n'ai pas pu décoller les yeux et les oreilles du film. J'avais l'impression de m'immiscer dans la vie de Christopher McCandless, qui a décidé de renaître sous le pseudonyme d'Alex Supertramp. On se rend vite compte que son père est quelqu'un de sérieux, qui a peu d'estime pour lui et qui n'a pas du tout les mêmes idées de la vie que lui. Donc on peut comprendre pourquoi il a eu envie de tout claquer et partir. C'est quelqu'un de brillant et il s'adapte vite à la situation quand il est entouré de personnes. Tout le monde aime Alex. Il rencontre des hippies, travaille dans les champs, traverse la frontière en canoe... c'est comme dans un rêve.

Le premier coup dur, c'est quand on le chope dans le train et que le garde l'assène de coups. Là on peut dire que la société est montrée du doigt. Alex se retrouve au milieu des sans-abris et demande à récupérer ses papiers d'identité. Je pense qu'à ce moment il voulait rentrer à la maison parce qu'il est sorti de son trip. Mais il est dégouté par la société et ses personnes vivant dan la pauvreté et la misère, à quelques mètres des riches. Donc il repart dans on voyage et grandit, s'endurcit.

Dans son voyage pour le Nord, Alex retrouve les hippies et reste un moment avec eux dans leur campement, à vendre des bouquins. Il se lie d'amitié avec Kristen Stewart. ça se transforme vite en tension sexuelle mais elle n'a que 16 ans et il ne veut pas s'engager dans une telle relation qui risque de la rendre enceinte. Ils sont encore jeunes, il aura le temps de revenir pour elle. Je pense que c'était son but.

Il continue son chemin, et fait la rencontre d'un vieil homme qui a perdu gout à la vie. Cet homme a vieilli seul dans sa maison, sans oser se confronter au monde durant toutes ces années. Alex le convainc qu'il a encore le temps de voyager et de retrouver la joie. Il le force à se dépenser pour grimper une colline. Le vieux voit bien qu'Alex fuit quelque chose, que son idée d'aller vivre au Nord va peut-être trop loin. Leur séparation est déchirante. Le vieux veut retenir Alex en lui demandant l'adoption. Je crois qu'il a compris pourquoi Alex fait ce voyage et espérait le contenter en devenant le père qu'Alex n'a jamais pu avoir. Mais Alex lui répond que cette discussion n'aura lieu qu'à son retour. Et là on se demande si c'est une manière de se dire adieu, ou si Alex est sérieux. J'ai pris le parti qu'il dit la vérité, qu'il serait revenu voir le vieil homme.

Enfin, on finit avec la partie dans le bus magique. Alex a réussi à survivre tout l'hiver au milieu de pas grand choxe, en tuant des petits animaux, se nourrissant de ce qu'il pouvait trouver. Il a trouvé un abris fort utile dans le bus, et il écrit ses aventures dans son journal tout en lisant des livres. Toute sa philosophie est basée sur ce qu'il lit. Il n'arrête pas de citer des auteurs dès qu'il en a l'occasion. Dans mon interprétation, j'ai compris qu'à force de lire des thèses, il a oublié de vivre pleinement les expériences des derniers mois. Quand il s'en rend compte, c'est quand tout commence à aller de travers.

La nourriture se fait rare, il est condamné à se référer à son livre pour trouver de quoi se nourrir en herbes. Il se prépare un petit sachet pleins d'herbe et bouffe ça comme des céréales. Sauf qu'il s'est trompé dans la cueillette et a mangé un plante vénéneuse qui s'il n'est pas soigné, peut aller jusqu'à la mort. Il survit, mais se retrouve affaibli comme pas permis. Un ours vient lui dire coucou, une fois et il serait incapable de se défendre contre une telle créature. il se sait condamné. Et nous aussi. On est même frustré par tant de stupidité de sa part. C'est aussi pour ça que cette fin est choquante et contre-balance avec le reste du film. C'est pour ça qu'elle est bien.

On finit sur un flash de
Christopher McCandless revenant à la maison, dans les bras de ses parents (merci à sa soeur qui était sa confidente et dont il s'en fout presque, même si je pense que tous ses écrits lui sont dédiée.) . Il s'éteint dans un délire avec le soleil et dieu. Et nous on reste le coeur serré sur les notes du générique.

SPOILER


Verdict

+ Musique et paysages magnifiques!
+ Varié, plein de vie
+ Troublant, il fait quand même bien réfléchir

- Quelques situations improbables


Un must, qui fera partie de ma collection certainement!

Mercredi 6 juillet 2011 à 11:56

http://a34.idata.over-blog.com/450x615/3/58/52/98/Cannes-2011/the-tree-of-life-movie-poster.jpg
http://a34.idata.over-blog.com/450x615/3/58/52/98/Cannes-2011/the-tree-of-life-movie-poster.jpg

L'histoire

Oula, ça va pas être facile à résumer...
Alors c'est l'histoire d'un homme qui se remémore son enfance, ses expériences et ses moments passés avec son frère. Il cherche un sens à la vie et nous transporte dans l'origine de celle-ci.
Bon c'était plus facile à résumer que je ne pensais!

Mon avis

C'était beaucoup trop long. J'ai beaucoup aimé la première heure. Le film nous emmène dans des lieux inconnus et c'est vraiment une expérience unique qui nous fait planer. Mais ça s'épuise beaucoup passé la première partie, selon moi. La deuxième partie est plus posée et se concentre sur un seul moment de la vie du personnage et on s'attarde beaucoup, en oubliant que juste avant, on a voyagé à travers les âges. Ce n'est pas dénué d'intérêt, et c'est la partie la plus intimiste du film aussi. C'est celle qui m'a fait sourire, offusqué, attristé. Mais je ressentais comme une rupture avec le reste du film. ça m'a cassé le trip.

Et j'ose à peine aborder la dernière partie parce que là c'est la grosse déception. Elle prend son temps à venir et je n'ai pas ressenti de monter en puissance, pourtant, tout poussait dans cette direction, le discours, les images, ça ne m'a pas touché. Et puis les derniers plans agacent plus qu'ils ne concluent l'histoire, qui est terminée presque 20 minutes avant la fin.

Verdict

+ Expérience unique
+ La beauté et la grâce à l'écran
+ Les thèmes abordés

- Trop long
- Concept non maitrisé tout au long du film
- Fin bâclée (à mes yeux)

Je reviendrai peut-être dessus une fois que j'aurai mieux digéré ces 2h30 de film!^^

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | Page suivante >>

Créer un podcast